Signing out

signing outBien, nous sommes dimanche, il est bientot 3:30AM et je m’apprete a quitter le bureau pour rentrer chez moi…

Je viens de faire mes comptes, j’ai fais une belle semaine a 101 heures de travail (heures supplementaires non-payes bien sur) mais l’appli que je devais deployer marche enfin et le Go-live de demain se fera en temps et en heure.

あきらめなかったよ!

Le printemps

Aujourd’hui, premiere vraie journee de printemps. Il a fait 22 degres avec un super soleil, c’etait trop bien a la pause apres le dejeuner.

Sauf que, qui dit redoux dit moustique. La il est 00h20 et je suis toujours au boulot a bosser en me battant contre une myriade de moustiques a peine eclos et par la meme affames.

Forcement, le bonheur pouvait pas durer eternellement…

Practicing my japanese…

Aujourd’hui je suis allé au Book 1st de Shibuya et j’ai fais des achats.

...the good way

Plein de vocabulaire interessant là-dedans (outre les trucs sexuels)… :) Par exemple :

Uncool: ダサい
This is an abbreviation of だって、埼玉の… (“But, that’s from Saitama…”), a phrase first used by downtown Tokyo-ites, meaning that something comes from the unfashionable outer suburb of Saitama.
© Making out in Japanese

Saitama étant bien sûr le coin où je vis pour ceux qui n’ont pas suivi.

Hanami – 花見

Je suis dégouté. A quelques heures prés, j’ai raté les hanami parties de tout mes amis samedi pendant que j’étais dans l’avion entre deux ménageres de 60 ans en partance pour Nouméa.

Mais si j’ai raté la biere et la J-Pop à fond les ballons, au moins je n’ai pas raté le spectacle…

Voilà ce qu’on peut voir juste en sortant de ma mansion :

the park behind my place

Et voilà l’allée principale de l’usine ou je travaille :

sakura at the plant

Grève à la japonaise

だんけつ - danketsu - union, uniteAujourd’hui c’était la grève dans mon usine. Apparement, la boite a sucrée 2.3 mois de bonus sur 5 ce qui explique que les employés fassent la gueule. Donc à la sortie du bus on nous file des tracts expliquant le pourquoi du comment et puis hop, tout le monde se met en grève… et va à son bureau bosser.

Et bien oui, quand en France les ouvriers auraient cassé les machines, elevé des barricades devant l’entrée de l’usine et brulé des pneux, au Japon ils mettent un brassard rouge marquant leur mécontentement et continuent à bosser.

Le plus marrant c’est qu’ils n’ont pas prevus assez de brassards pour tout le monde, donc les gens se le passent, chacun son tour 20 minute pour que tout le monde ai pu montré qu’il était en colère.

Encore mieux, à midi ils ont fait un petit discours au haut-parleur devant la moitié de l’usine. Puis a la fin, l’orateur qui doit être le representant syndical demande à tout le monde de mettre son poing gauche sur sa hanche et de brandir le poing droit en criant 3 fois “がんばろう!!!”.

Poster de la Thaïlande

Comme je trouvais mes murs bien vides, je me suis laissé tenté par l’offre de qoop qui permet de faire faire des poster de ses photos directement via flickr.

qoop posterJ’ai reçu le résultat hier par coursier. La qualité du poster est très bonne, du bon papier glassé bien épais, l’impression est satisfaisante mais ce n’est pas très compliqué pour de petites photos comme ça. L’interface pour choisir les photos à imprimer est très simple et rapide mais pourrait beneficier d’un live preview. Par contre je suis déçu par la limitation de la mise en page : on choisit ses photos et le systeme les aligne toutes en grille, toutes au même format et à la même taille (les portraits étant coupés à la bourrin).

Enfin bref, c’est simple et rapide surtout qu’on a pas à uploader ses photos vu qu’il va les chercher direct sur flickr, mais je ne pense pas que ça vaut les $10 + $15 de shipping.

Reste que je suis quand même content d’avoir enfin un truc sur le mur de ma chambre autre qu’une serviette à sécher…

帰って来た!!!

je passe trop de temps au bar, pas le temps de bloggerArgghh!!!
Après 4 mois jour pour jour de downtime, j’ai enfin trouvé le temps de remettre en place ce blog sur le nouveau serveur qui a remplacé celui qui avait rendu l’âme fin octobre juste avant mon départ pour le Japon. J’avais promis alors de rétablir le blog sur un serveur temporaire, mais ce fût une grave sous-estimation de ma future quantité de temps libre et de ma vitesse d’installation (rien que le temps de trouver un appartement et de se faire installer la fibre, je n’avais pas de vrai internet hors du boulot avant Noël).

Par un heureux hasard, n’étant pas au bar du coin et m’ayant fait créé cette semaine des nouveaux codes d’accés au serveur, j’ai trouvé le courage de réinstaller la bête. Il risque de m’être difficile de résumer 4 mois de vie au Japon à froid, donc je ne vais même pas essayer. Sachez juste que jusqu’ici c’est tout aussi excitant que ce à quoi je m’attendais.

Je vais donc essayer de me remettre à déblaterer mes âneries ici comme avant, même s’il est clair que je ne vais pas être aussi prolifique que lorsque j’étais tranquilou en recherche de boulot à Paris. Et oui, c’est un tout autre rythme de vie ici…

Soulagement

certificate of eligibilityAprès quelques sueurs froides au niveau du timing, j’ai enfin reçu mon Certificate of Eligibility par DHL cet après-midi. Plus qu’à aller demain matin avenue Hoche à l’ambassade du Japon pour faire faire mon Visa proprement dit.

A noter la qualité indéniable de la photo, digne de Helmut Newton ou de Karl Lagerfeld. Mais surtout la durée de validité du permis de travail : 1 Year, alors que mon contrat doit durer 24 mois…

Je soupçonne un bas stratagème pour pouvoir me virer plus tôt si je ne progresse pas assez vite en japonais. Il va falloir potasser dur.

La pression monte

still no visaLes RH français m’ont appelé ce matin. Apparemment, c’est la petite stagiaire (celle qui m’avait bien aidée quand il y a eu une erreur de réservation pour mon billet d’avion) qui est maintenant responsable de mon dossier. Je ne sais pas si c’est bon signe : j’ai eu un bon contact avec elle, ou bien mauvais signe : il est relou celui-là avec ses réservations foirées on va le refiler à la stagiaire.

Enfin bref, tout ça pour en revenir au coup de téléphone pour avoir des nouvelles de l’avancement de mon visa. Je réponds que je n’ai pas de nouvelles de mon Certificate of Eligibility et que je commence à être inquiet. Alors pour me rassurer elle m’annonce que le billet d’avion peut être reporté sans problème mais que si je n’ai pas reçu ce Certificate of Eligibility avant le 11 novembre, Ubifrance reculera le début de mon contrat (et donc mon départ) au mois de décembre.

Aaaahhh, j’adore les formalités administratives…

Spam Japonais

japanese spamJe me suis récemment posé une grave question de conscience : en quoi mon déménagement pour le Japon va affecter un de mes principaux moyens de communication, l’email?

C’est surtout au niveau du spam que j’ai peur. Depuis plus d’un an que j’utilise Gmail comme interface exclusive à tout mes comptes (je redirige toutes mes nombreuses adresses email directement sur Gmail, un des gros avantage de gérer soi-même son propre serveur de mail), je marque systématiquement tout les messages écris en russe, coréen, chinois mais surtout japonais comme étant du spam.

Mais bientôt, tout les emails entièrement écris en japonais que je vais recevoir ne seront plus forcément indésirables. Comment Gmail va-t-il se comporter? Va-t-il savoir faire la part des choses malgré mon sévère endoctrinement? Vais-je devoir dorénavant faire attention et passer tout les messages de ma spambox à la loupe? (ou plutôt au dictionnaire de kanji…)

Sans Papiers

visa problemsThe clock is ticking, plus que 16 jours avant le décollage et je n’ai toujours pas le Certificate of Eligibility indispensable à l’obtention de mon visa. Ma responsable RH à Tokyo est allée aux nouvelles au bureau de l’immigration mais sans succès :

Dear Francois

I checked your status, but they only mentioned it has been still on process.

I will call them again if I don’t receive it within this week.

Outre son admirable usage de la langue anglaise, elle est bien sympa mais moi je suis un peu en speed sur ce coup là car en prenant en compte les jours feriés et le temps que prends l’ambassade du Japon pour approuver le visa et le coller dans mon passeport, si je n’ai pas ce papier mercredi prochain je dois reporter mon départ…

Technological slavery

technological slave2 semaines avant le départ et mes parents commencent à se rendre compte que bientôt le techie de service, en l’occurence moi, ne sera plus disponible 24/7 comme avant.

Ma mère veut que je lui installe une webcam pour qu’elle puisse me voir du Japon, mon père veut que je lui réinstalle et que j’upgrade sa vieille bouse son ordi, mon frère veut que je répare mon ordi principal que je laisse à Paris (je ne prends que le Powerbook) et dont le disque système fait des bruits bizarres.

Franchement, ça ne me lourde pas plus que ça de mettre au clean les ordis de la maison avant de partir, mais je sais très bien que dans 3 mois sans moi pour gerer les trucs au jour le jour ils tomberont tous dans un état de déliquescence avancée que je n’ose imaginer.

Je passerai bien tout le monde sur Mac, ça résoudrai 90% des problèmes, mais le coup d’un switch global de toute la famille est bien trop élevé. Comment faîtes-vous amis expats pour gerer vos technologically challenged families?

Gueule de bois

gueule de boisHier soir, je suis allé rejoindre Marc et un des ses potes au Crocodile. Comme d’habitude, on est serrés comme des sardines passées au rouleau compresseur, mais c’est pas si mal, ça force à faire connaissance avec ses voisins, dans notre cas deux jolies californiennes que j’ai impressionné avec mon tshirt Bayside Tigers. Edouard nous a vite rejoint, et c’est là que tout a basculé…

J’ai connement voulu faire un concours de Rio Grande avec Marc mais au troisième j’ai dû déclaré forfait. Pour ceux qui connaissent pas, le Rio Grande c’est gin, tequila, rhum, vodka, cognac, avec un soupçon de grenadine pour la couleur. Dans un grand verre, c’est très moche.

Donc j’ai écourté la soirée pour disparaître dans la ruelle d’à côté et repeindre un mur. Puis je suis rentré à pied chez moi (un effort surhumain, j’ai failli passer la nuit assis contre les grilles du Luxembourg). Arrivé chez moi j’ai passé une bonne demi-heure praying to the porcelain god et j’ai finalement trouvé mon lit je sais pas trop comment…

Voilà, on est le lendemain, il est 6 heures et après moult aspirines j’ai toujours le bide retourné et la tête comme un melon trop mûr. Donc je tire mon chapeau à Marc qui a pris 4 verres, quant à moi, le Rio Grande c’est finit et pour longtemps.

Sur ce, je vous laisse, je crois que je vais retourner mettre la tête dans la cuvette des chiottes…

Baggage Overdrive

gros bagagesJ’avais un peu peur avec les 20kg maximum de bagages en soute que donne ANA par défaut. Donc hier j’ai fait une simu de packing, un peu comme l’armée qui fait des simus d’attaques bio-nucléaires terroristes dans le métro mais à mon petit niveau.

Résultat : j’ai casé 17kg dans ma valise de moyenne taille bourrée à craquer, mais là dedans j’ai que 2 manteaux, 4 pantalons casual, 2 pulls, 5 ou 6 chemises, 5 ou 6 thsirts, quelques paires de chaussettes, des caleçons et une paire de chaussures.

Il me manque pas mal de place pour rajouter des pulls, une paire de chaussure en plus, plus de chemises et des vestes. Donc je m’en vais de ce pas aux Galeries Lafayette acheter un sac de bagage plus gros (le plus gros qui existe) et un sac spécial pour trimballer les costumes (vous savez, une sorte de housse qui se replie pour être facilement transportable).

J’ai aussi appelé le service client d’ANA et j’ai obtenu sans problème +20kg sur mon billet. Donc 40kg en soute et 15kg en cabine, c’est tranquille…